Bon. Je décide de venir écrire par ici, enfin, après... combien ? 2 semaines ? Je ne sais plus.

Je crois que c'est important d'écrire, même après le temps qui a passé.

Je me rappelle de ce soir-là. L'amoureux jouait à la console avec un copain quand un autre derrière son écran a dit qu'il y avait des attentats à Paris.

Je somnolais plus ou moins, et sur le coup j'me suis dit : "Pff n'importe quoi !"

Et puis, je trouvais cela bizarre. Après Charlie Hebdo, j'me suis dit que ça ne pouvait pas être une blague, alors j'ai allumé mon téléphone, et c'est avec horreur que j'ai découvert ce qui se passait, quasi en direct sur Twitter.

Je suis restée éveillée une bonne partie de la nuit, ne voulant pas m'endormir, comme par respect pour les victimes qui augmentaient de minutes en minutes.

J'ai tellement pleuré.

Tout le weekend s'est passé en sous-marin. Nous étions scotchés à notre télé, BFMTV allumé en permanence. C'est avec horreur que j'ai découvert les premières images. Je me sentais vraiment mal. De voir toute cette souffrance, toute cette peur, ses cris.

Une claque. Et surtout la peur. Une vague de peur qui nous envahit. Mais comment cela peut être possible ?

J'ai regardé encore des témoignages sur internet pour essayer de comprendre comment ses gens fonctionnent. Pour moi, ils ne peuvent qu'être faibles, perdus, pour se laisser avoir par de tels discours de violence et de haine.

La semaine dernière, j'ai lu qu'ils menaçaient maintenant les écoles publiques, les enseignants, ainsi que les services sociaux et leur personnel.

Je suis dans cette branche. Je crois que l'on peut s'attendre à d'autres attentats. Mais des enfants ?

Je ne sais pas quoi en penser. Et ce FN qui monte en flèche... Je ne crois pas que ça soit la bonne solution de répondre à la haine par la haine.

Cependant nous ne sommes pas là pour parler politique. Je pense souvent aux victimes, en me disant que je devrais poursuivre sur le blog, parce qu'il faut continuer à vivre.

C'est avec une ardeur redoublée que je me suis plongée dans les révisions du concours, parce qu'ils nous ont prouvés que la vie pouvait s'arrêter d'un seul coup, et que tous les jours il fallait faire quelque chose pour la personne que nous serons demain.

Cela m'a pris du temps, mais je pense être prête à revenir par ici, à vous parler maquillage, soins... A parler de futilités, mais qui caractérises mon quotidien.

Je vous embrasse très fort, et prenez soin de vous.

EDIT : Je viens de me rendre compte que cela fait 1 mois aujourd'hui. Coïncidence ?